29-07-2016  (2568 ) Categoria: Foto

Traité de Photographie Microscopique - pigeon

les photographies microscopiques. — premiĂšres photographies rĂ©duites exĂ©cutĂ©es, en 1858. — application du microscope stanhope aux photographies microscopiques par m. dagron. — appareils employĂ©s par m. dagron pour l’exĂ©cution des bijoux microscopiques.

The camera was made of brass, and was screwed into place at one end of a large box-shaped tube strongly constructed of wood. At the far end was a rectangular opening over which the glass negative plate was clamped. This held the image that was to be micro-photographed and multiplied many times. The tube was placed against the window, with the glass plate in full daylight.

On the front of the camera was the microscope viewing lens and control, which enabled the photographer to focus on the image plate. Behind this was a chamber enclosing a sensitised glass plate held in a movable copper frame. Dagron sensitised the glass plate with collodion, then covered it with a film of albumin or egg-white, which prevented the plate from losing its sensitivity to light as it dried out. Light was reflected onto the plate through groups of small lenses behind the camera. After exposure, the plate could be moved horizontally or vertically to allow further copies or series of images to be made. The number of lenses varied : the largest cameras contained 25 lenses, which enabled professional photographers to make 450 images on a single glass plate. Dagron suggested that time of exposure would vary between one and three seconds, “depending on the weather!”


En 1858, un photographe de Manchester exĂ©cuta des photographies excessivement rĂ©duites, en adaptant Ă  la chambre obscure un objectif qui produisait une toute petite miniature du clichĂ©. Les photographies microscopiques furent la merveille de l’Exposition de photographie qui se tint, en 1859, au palais de l’Industrie. Elles attiraient l’attention gĂ©nĂ©rale, car elles donnaient la plus prodigieuse idĂ©e de la dĂ©licatesse des impressions photographiques, et confondaient vĂ©ritablement l’imagination. C’était un imperceptible fragment de papier, de la grosseur d’une tĂȘte d’épingle, collĂ© sur une lame de verre. À la vue simple on ne distinguait qu’un carrĂ© de papier, avec une tache noire au milieu ; mais si l’on regardait cette tache noire Ă  travers un microscope grossissant deux Ă  trois cents fois, une vĂ©ritable photographie, trĂšs-nette et trĂšs-nuancĂ©e, apparaissait dans l’instrument.

L’une de ces photographies microscopiques renfermait le texte imprimĂ© de la proclamation de l’empereur NapolĂ©on III Ă  l’armĂ©e d’Italie. Vue Ă  l’Ɠil nu, elle Ă©tait comme un atome ; si on la regardait au microscope, on lisait : Soldats ! je viens me mettre Ă  votre tĂȘte, etc.

Outre le photographe de Manchester, M. Wagner, M. Bernard et M. Nachet avaient prĂ©sentĂ© Ă  l’Exposition de 1859, des Ă©chantillons de photographies microscopiques.

Mais la nĂ©cessitĂ© d’employer un microscope aurait empĂȘchĂ© les photographies rĂ©duites de prendre aucune extension. Vers 1860, un photographe de Paris, M. Dagron, aborda cette question en face, et parvint Ă  triompher de toutes les difficultĂ©s qu’elle prĂ©sentait. Aujourd’hui, on trouve dans le commerce, en quantitĂ©s considĂ©rables, des lorgnettes lilliputiennes, dans lesquelles on aperçoit des portraits, des monuments, des vues, quand on les interpose entre l’Ɠil et la lumiĂšre. Ces petits bijoux se placent Ă©galement dans une bague ou dans un porte-plume. Quand on dĂ©visse la minuscule lorgnette, pour en examiner l’intĂ©rieur, on n’y voit qu’un point noir : c’est l’épreuve photographique, appliquĂ©e elle-mĂȘme sur une petite tige de verre bombĂ©e, longue de 5 Ă  6 millimĂštres, et grosse comme une allumette de cire. C’est ce bout de baguette de verre qui fait fonction de microscope, pour agrandir et rendre visible l’épreuve photographique.

Par quel procĂ©dĂ© s’obtient cet infiniment petit, qu’il faut obtenir parfait du premier coup, parce qu’ici toute retouche est impossible ? C’est ce que nous allons expliquer.

Les Ă©preuves s’obtiennent par le procĂ©dĂ© Ă  l’albumine, qui, seul, donne les grandes finesses indispensables au clichĂ©.

Le clichĂ© que l’on prĂ©pare pour le rĂ©duire Ă  des dimensions microscopiques, est Ă  peu prĂšs de la grandeur d’une carte de visite photographique ; on le rĂ©duit Ă  l’état microscopique au moyen d’une lentille biconvexe Ă  trĂšs-court foyer. L’image reçue dans une chambre noire, vient impressionner une plaque de verre collodionnĂ©e, de 2 centimĂštres de hauteur sur 7 centimĂštres Âœ de longueur, sur laquelle se produisent Ă  la fois, 20 photographies microscopiques, comme il sera expliquĂ© plus loin. On fixe, par les procĂ©dĂ©s ordinaires, cette image qui, obtenue avec un clichĂ© nĂ©gatif, est positive. C’est ce petit clichĂ© positif qui, dĂ©coupĂ© ensuite en petits fragments, fournit les bijoux photographiques.

Le mĂ©rite de M. Dagron, c’est d’avoir appliquĂ© le microscope Stanhope Ă  rendre visible cette miniature.

On appelle microscope Stanhope une demi-lentille obtenue simplement en coupant en deux un globule de cristal de crown. En appliquant sur une baguette de verre cette demi-sphĂšre de cristal de crown, on obtient un microscope dont l’effet grossissant est de trois Ă  quatre cents fois. M. Dagron eut donc l’idĂ©e de placer ces petites images microscopiques devant un microscope Stanhope, composĂ© simplement d’une baguette de verre portant Ă  l’un de ses bouts la petite calotte de crown. Il suffisait dĂšs lors d’appliquer entre l’Ɠil et la lumiĂšre la photographie ainsi disposĂ©e, pour agrandir et permettre de voir trĂšs-nettement l’épreuve lilliputienne.

Tel est le principe gĂ©nĂ©ral des photographies microscopiques de M. Dagron. Seulement, la prĂ©paration de ces clichĂ©s en miniature est tellement en dehors des opĂ©rations habituelles de la photographie, qu’il a fallu crĂ©er tout un matĂ©riel et tout un outillage spĂ©cial. Autant il est facile de mettre l’image au foyer, dans la chambre obscure ordinaire. autant il est difficile d’y parvenir avec une Ă©preuve de la dimension d’un grain de sable. Pour cette mise au point, l’Ɠil ne suffit pas, il faut un microscope. C’est ainsi que M. Dagron a dĂ» modifier complĂštement les appareils photographiques, pour les appliquer Ă  ce cas spĂ©cial. Voici en quoi ses appareils consistent.

T3- d130 - Fig. 81. — rĂ©duction microscopique des Ă©preuves photographiques.png
Fig. 81. — Chambre obscure et appareil de M. Dagron pour la rĂ©duction microscopique des Ă©preuves photographiques.

Le chĂąssis qui, dans la chambre obscure ordinaire des photographes, doit recevoir la glace collodionnĂ©e, est remplacĂ© par un support mĂ©tallique AB (fig. 81), qui, outre la glace collodionnĂ©e, porte 20 petits objectifs devant produire Ă  la fois vingt rĂ©ductions microscopiques de ce cliché ; ces vingt Ă©preuves seront sĂ©parĂ©es plus tard, en coupant avec un diamant, la lame de verre en vingt fragments. Sur ce mĂȘme support, A B, sont les verres et le tuyau d’un microscope composĂ©, D, destinĂ© Ă  diriger la mise au point.

Les objectifs qui doivent produire les rĂ©ductions microscopiques, sont placĂ©s, Ă  l’intĂ©rieur de la chambre obscure, en regard et Ă  une assez grande distance du clichĂ© Ă  reproduire. AprĂšs ces objectifs, vient la petite glace collodionnĂ©e, sur laquelle se peint l’image rĂ©duite formĂ©e par les objectifs. Des diaphragmes, qui diminuent la quantitĂ© de lumiĂšre, donnent une grande nettetĂ© Ă  l’image. Une crĂ©maillĂšre et des roues dentĂ©es permettent de faire avancer ou reculer les objectifs pour exĂ©cuter la mise au point.

Tous ces petits organes, c’est-Ă -dire les objectifs formant les Ă©preuves rĂ©duites, la glace collodionnĂ©e, qui doit recevoir les images microscopiques, sont Ă  l’intĂ©rieur de l’appareil. C’est au dehors que se trouve, le microscope D, qui sert Ă  effectuer la mise au point.

Quand on veut opĂ©rer, on dispose l’appareil en face d’une fenĂȘtre, et l’on place le clichĂ© nĂ©gatif Ă  l’extrĂ©mitĂ© EF de la chambre obscure, on lĂšve l’obturateur, et l’on reçoit, pendant deux ou trois secondes, la lumiĂšre qui traverse le clichĂ©, et vient peindre sur la plaque de verre collodionnĂ©e, les vingt images microscopiques.

Pour exĂ©cuter la mise au point, on introduit la main dans l’ouverture latĂ©rale X, qui est pratiquĂ©e sur une des parois de la chambre noire, et en manƓuvrant la crĂ©maillĂšre qui fait avancer ou reculer les objectifs, on met l’image bien au foyer. Quand la mise au point est obtenue, on ferme cette ouverture latĂ©rale, en tirant la porte X, qui se meut dans une coulisse.

AprĂšs cette explication gĂ©nĂ©rale de la figure 81, qui reprĂ©sente la chambre obscure microscopique de M. Dagron, le lecteur comprendra mieux la figure 82, qui donne une coupe intĂ©rieure du mĂȘme appareil.

T3- d131 - Fig. 82. — Coupe verticale intĂ©rieure de l’appareil de M. Dagron.png
Fig. 82. — Coupe verticale intĂ©rieure de l’appareil de M. Dagron.

A photographie servant de modĂšle.
B 20 objectifs microscopiques opérant à la fois.
CE emplacement de la glace collodionnée sur laquelle se produisent les images microscopiques.
D microscope et micromĂštre servant Ă  mettre au point
E support de l’appareil maintenu par une vis.
F diaphragme.
G interrupteur mobile au moyen d’une corde Ă  poids, P (fig. 81), pour arrĂȘter les rayons lumineux pendant le changement de glace.

Dans son ensemble l’appareil de M. Dagron consiste, comme il vient d’ĂȘtre dit, en une caisse de bois formant une chambre noire trĂšs-allongĂ©e ; car, pour donner une image microscopique, le clichĂ© doit ĂȘtre placĂ© Ă  une grande distance de l’objectif. Le clichĂ© qu’il s’agit de rĂ©duire, se place donc Ă  l’extrĂ©mitĂ© de cette chambre obscure, dans le cadre A, que l’on dispose au grand jour, en face d’une fenĂȘtre. Les rayons lumineux parallĂšles, qui traversent ce clichĂ©, aprĂšs avoir Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s en partie, par le diaphragme G, Ă  l’intĂ©rieur de la chambre noire, viennent se rĂ©fracter dans chacun des vingt objectifs portĂ©s par la piĂšce B. La glace collodionnĂ©e est placĂ©e derriĂšre le chĂąssis CE, Ă  l’intĂ©rieur de la boĂźte. D est le microscope composĂ© qui sert Ă  mettre l’image au point.

Cette mise au point ne se fait pas avec l’image mĂȘme qu’il s’agit de reproduire, mais en regardant, Ă  travers le microscope D, un micromĂštre, c’est-Ă -dire une lame de verre sillonnĂ©e de raies microscopiques Ă©gales et parallĂšles. Lorsque, aprĂšs avoir fait convenablement avancer ou reculer la piĂšce B, qui porte les vingt objectifs, on voit distinctement les raies du micromĂštre, on est certain que l’on est bien au foyer. Alors on remplace le micromĂštre par la glace collodionnĂ©e, et en enlevant l’obturateur on laisse arriver la lumiĂšre sur la plaque sensible.

AprĂšs une trĂšs-rapide exposition Ă  la lumiĂšre on retire du chĂąssis la glace impressionnĂ©e et on la porte dans le laboratoire, pour dĂ©velopper l’image.

Ce dĂ©veloppement se fait Ă  la maniĂšre ordinaire, dans un bain composĂ© d’acides gallique et pyrogallique, dissous dans de l’eau alcoolisĂ©e. On place dans une cuvette contenant le bain rĂ©vĂ©lateur, les glaces sortant de la chambre obscure ; pour faciliter le dĂ©veloppement, on ajoute quelques gouttes d’une dissolution d’azotate d’argent.

On ne pourrait suivre Ă  l’Ɠil nu le dĂ©veloppement de l’image, il faut faire usage d’une loupe, c’est-Ă -dire d’une lentille simple, garnie d’une monture (fig. 83). Il faut suivre le dĂ©veloppement Ă  la loupe, sur chaque glace et sur chaque image.

T3- d132 - Fig. 83. — Loupe.png
Fig. 83. — Loupe.

Quand l’épreuve est satisfaisante, on la lave et on la fixe Ă  la maniĂšre ordinaire, c’est-Ă -dire Ă  l’hyposulfite de soude. L’épreuve, aprĂšs avoir Ă©tĂ© convenablement lavĂ©e, est terminĂ©e ; c’est ce petit clichĂ© de verre qui formera le bijou microscopique.

La loupe ne suffirait pas pour s’assurer que l’image est parfaite et peut ĂȘtre conservĂ©e ; il faut la regarder avec un microscope composé : on place donc la glace portant les vingt Ă©preuves sur le porte-objet d’un microscope composĂ© (fig. 84), et l’on choisit ainsi celles qui paraissent irrĂ©prochables.

T3- d132 - Fig. 84. — Microscope composĂ©.png
Fig. 84. — Microscope composĂ©.

Les Ă©preuves Ă©tant choisies, on dĂ©coupe, avec un diamant : la lame de verre de 2 centimĂštres de hauteur sur 7 centimĂštres Âœ de longueur sur laquelle sont formĂ©es les 20 Ă©preuves, en petits carrĂ©s portant chacun une Ă©preuve.

Il s’agit maintenant d’appliquer ces petits carrĂ©s de verre porteurs de l’image, sur le microscope Stanhope ou le Stanhope, comme on l’appelle plus simplement, et qui consiste, comme nous l’avons dit, en une baguette de verre portant une petite calotte de cristal de crown, pour produire un effet grossissant. Le baume de Canada qui, en raison de sa parfaite transparence, est employĂ© par les opticiens pour coller ensemble les verres des lentilles achromatiques, est la substance adhĂ©sive dont se sert M. Dagron pour fixer Ă  l’autre bout du stanhope les petits carrĂ©s de verre porteurs de l’épreuve photographique.

On place le stanhope au bord d’un fourneau un peu chaud, on dĂ©pose une goutte de baume de Canada sur cette surface ainsi lĂ©gĂšrement chauffĂ©e, puis, prenant avec des pinces le petit carrĂ© de verre, on le presse, doucement d’abord, fortement ensuite, contre la base enduite de baume, et on l’abandonne Ă  lui-mĂȘme.

Pour s’assurer que l’opĂ©ration a bien rĂ©ussi, que le contact est parfait et sans bulles d’air interposĂ©es, on regarde par l’extrĂ©mitĂ© arrondie de la baguette de verre, qui, faisant fonction de microscope, montre, agrandie et distincte, l’image fixĂ©e Ă  sa base. Si des bulles d’air se montrent encore, c’est qu’on n’a pas assez appuyĂ© le verre, ou qu’on ne l’a pas pressĂ© assez Ă©galement contre la base du stanhope ; on le place donc un instant prĂšs du fourneau, pour rendre au baume de Canada un peu de fluiditĂ©, et l’on recommence le collage avec plus de prĂ©caution.

Alors le stanhope et l’épreuve photographique ne font plus qu’un seul tout. Il ne reste, pour terminer ce travail, qu’à arrondir les points de jonction du stanhope et de l’épreuve. La meule de l’opticien peut suffire pour cet usage ; mais quand on a un grand nombre de verres Ă  user, il faut se servir, au lieu d’une simple meule, du tour de l’opticien, qui est infiniment plus commode et plus efficace.

Il est peut-ĂȘtre nĂ©cessaire d’ajouter que M. Dagron a presque toujours le soin, quand il s’agit d’un bijou Ă  enchĂąsser sur une bague, un porte-plume, de faire usage de deux microscopes Stanhope et de deux Ă©preuves photographiques. On aurait pu, en effet, se tromper de cĂŽtĂ©, et alors n’apercevoir aucune image. En plaçant une photographie avec son microscope de chaque cĂŽtĂ© de la bague ou du porte-plume, on est certain, de quelque maniĂšre que l’on regarde, qu’on apercevra toujours une image.

Tels sont les procĂ©dĂ©s, bien intĂ©ressants, on le voit, qui ont permis Ă  M. Dagron de crĂ©er les petites merveilles que chacun connaĂźt, d’exĂ©cuter ces photographies qui se portent sur le chaton d’une bague, qui s’enchĂąssent dans un crayon ou un porte-plume. Rien de plus curieux que le petit musĂ©e que possĂšde M. Dagron. Le mystĂšre joue un certain rĂŽle dans ces miniatures imperceptibles ; il y a plus d’un secret, il y a plus d’un roman, dans ces portraits qui se cachent dans une broche ou sous le chaton d’une bague.

On a pensĂ© qu’en temps de guerre, les gĂ©nĂ©raux pourraient Ă©crire de cette maniĂšre, leurs ordres et messages secrets. L’envoyĂ© n’aurait aucune peine Ă  cacher cette imperceptible dĂ©pĂȘche, que le gĂ©nĂ©ral qui la recevrait, pourrait lire, en connaissant la maniĂšre de s’y prendre.

VoilĂ  une application de la photographie microscopique Ă  laquelle la guerre a fait songer ; mais ne doutez point, cher lecteur, qu’il n’y en ait de plus utiles et de plus importantes pour le bien de l’humanitĂ©.




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Encyclopedia of Nineteenth-Century Photography - PĂ gina 1393

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TISSANDIER, GASTON (1843–1899) It was as a scientific scholar, a public educator and writer, and an enthusiast for new inventions that Gaston Tissandier's major contribution to photography in the nineteenth century was made.

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